« Chaque tableau enferme mystérieusement toute une vie, une vie avec ses souffrances, ses doutes, ses heures d’enthousiasme et de lumière. »
Vassily Kandinsky, Du spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier, 1911

La Leçon de Musique d'après Jean Raoux, Trumeau de cheminée, XIXème siècle
Collection particulière du Château de Saconay

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La Leçon de musique d'après Jean Raoux, avant restauration, Collection du Château de Saconay

 Soumis a de fortes variations de température et d’humidité ainsi qu’aux rejets toxiques d’un poil à mazout, le tableau a nécessité un refixage total de la matière picturale sur son support, un lourd allègement des crasses et vernis multiples ainsi que des repeints abusifs, et la réintégration chromatique des nombreuses lacunes.

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La Leçon de musique d'après Jean Raoux, avant restauration, Collection du Château de Saconay

 Soumis a de fortes variations de température et d’humidité ainsi qu’aux rejets toxiques d’un poil à mazout, le tableau a nécessité un refixage total de la matière picturale sur son support, un lourd allègement des crasses et vernis multiples ainsi que des repeints abusifs, et la réintégration chromatique des nombreuses lacunes.

Visage de la chanteuse avant restauration / après allègement de vernis et crasses, lacunes mastiquées / après réintégration chromatiques

Visage de la chanteuse avant restauration / après allègement de vernis et crasses, lacunes mastiquées / après réintégration chromatiques

Conservation restauration tableaux Lyon
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Une guitare, une partition, deux musiciens. Jeu de regards, jeu de mains. Le silence de cet instant figé dans la matière colorée devient mélodieux lorsque la peinture invite le spectateur à écouter la musicalité de la scène composée : lignes, courbes et couleurs s’entremêlent, des mouvements accompagnent le dialogue amoureux et musical de la scène et une sérénade à la fois intime et théâtrale s’offre aux regards dérobés.

Une guitare, une partition, deux musiciens. Jeu de regards, jeu de mains. Le silence de cet instant figé dans la matière colorée devient mélodieux lorsque la peinture invite le spectateur à écouter la musicalité de la scène composée : lignes, courbes et couleurs s’entremêlent, des mouvements accompagnent le dialogue amoureux et musical de la scène et une sérénade à la fois intime et théâtrale s’offre aux regards dérobés.

L’œuvre ainsi restaurée révèle la clarté d’un message longtemps oublié. La scène galante qui s’offre au regard est de nouveau prête à orner les boiseries du trumeau, témoin d’un passé, emblème aux confins de deux époques.